Beaucoup de gens considèrent que la thérapie, cela serait très bien...pour les autres !
Si vous attirez tout le temps le même genre de partenaires - que ce soit dans la vie sentimentale, sociale ou professionnelle, si vous
n'arrivez pas à garder une relation stable, si vous avez l'impression que votre patron ne vous laisse aucun répit et que vous serez bientôt en épuisement professionnel, si vous ne vous en sortez pas
avec l'éducation de vos enfants, si vous avez la sensation de subir votre vie, de n'avoir prise sur rien, si l'avenir vous fait peur ou le passé ne vous lâche pas, si vous ne vous sentez pas reconnu
à votre juste valeur, si tout va trop vite ou trop lentement et que vous vous voyez sombrer, si vous passez toute votre énergie à faire bouger les autres et que vous y perdez toutes vos forces, si
vous souffrez dans votre corps parce que vous bloquez vos émotions, si vous vous sentez en décalage permanent avec votre environnement, alors il est temps de penser à vous, et de vous faire
aider.
Je m'occupe des adultes, des adolescents, des enfants, des couples et des familles, qui peuvent tous bénéficier d'une
thérapie.
En ce qui concerne le travail avec les enfants, j'aime particulièrement observer la dynamique familiale autour d'eux, et j'invite donc
facilement les parents et les frères et soeurs à venir s'exprimer ensemble.
Pour une thérapie de couple, il est important que chacun soit partie prenante dans la démarche.
Je suis attentif aux indications de thérapie en fonction des possibilités de chacun. Thérapie de couple ou individuelle ? Thérapie
familiale ou de couple ? Séances individuelles ou thérapie de groupe ? Toutes ces questions sont abordées en séance.
Many people think therapy would be great… for other people!
If you always attract the same kind of partners—whether in your love life, social circle, or
at work; if you can’t keep a relationship stable; if you feel your boss never lets up and you’re on the verge of burnout; if you’re overwhelmed by raising your children; if life feels as though it’s
just happening to you and you have no grip on anything; if the future scares you or the past won’t leave you alone; if you don’t feel recognized at your true worth; if everything is moving too fast
or too slowly and you feel yourself sinking; if you spend all your energy trying to get others to change and exhaust yourself in the process; if your body hurts because you’re blocking your emotions;
if you constantly feel out of sync with your environment—then it’s time to think about yourself and seek help.
I work with adults, adolescents, children, couples, and families, all of whom can benefit from
therapy.
When it comes to working with children, I particularly like to observe the family dynamic
around them, so I readily invite parents and siblings to come and speak together.
For couple therapy, it is important that each partner is an active participant in the
process.
I pay close attention to which type of therapy best fits each person’s
situation: couple or individual therapy? Family or couple sessions? Individual appointments or group therapy? All these questions are discussed during the sessions.
La psychothérapie s'adresse à toute personne présentant une difficulté existentielle ou relationnelle, passagère ou plus
ancrée.
Il n'existe pas de catalogue exhaustif. Il s'agit de déterminer ensemble - et souvent dès le premier entretien qui est un moment
fondamental du travail thérapeutique - comment les attentes du patient peuvent être prises en charge par le thérapeute.
Psychotherapy is for anyone facing existential or relational difficulties, whether fleeting or
deeply rooted.
There is no exhaustive catalogue of issues. The goal - often from
the very first session, which is a fundamental moment in the therapeutic process - is to determine together how the therapist can meet the patient’s expectations.
"Faut-il attendre d'aller mal pour aller mieux ?" demande le psychothérapeute joué par Gérard Jugnot dans le film "Oui,
mais..."
Cette assertion un peu provocatrice a au moins le mérite de nous inviter à ne pas différer indéfiniment le moment où nous pourrions avoir
recours à une aide. Je vois malheureusement beaucoup de personnes qui ont attendu de supporter l'insupportable pour s'autoriser à penser enfin à elles...
“Do we have to wait until we feel bad to start feeling better?” asks the psychotherapist
played by Gérard Jugnot in the film Yes, But…
This slightly provocative remark at least has the merit of reminding us
not to postpone indefinitely the moment when we might seek help. Sadly, I meet many people who have endured the unbearable before finally allowing themselves to think about their own
needs.
Il existe schématiquement trois grands courants psychothérapeutiques :
- La psychanalyse et toutes les thérapies d'inspiration psychanalytique, qui se centrent sur l'intrapsychique du patient. Le thérapeute
est en retrait, dans l'attitude de "neutralité bienveillante" qui permet au patient d'élaborer sa problématique. Les échanges avec le patient sont peu nombreux, principalement sous la forme
d'interprétations de la part du psychanalyste.
- Les thérapies comportementales et cognitives qui se focalisent sur le comportement. Le patient est guidé par le thérapeute, et
s'entraîne à changer ses comportements anciens, source de souffrance psychologique, en de nouveaux comportements qui le libèrent. Le thérapeute exerce un peu à la manière d'un expert qui va proposer
son diagnostic et son traitement adapté au cas que lui soumet son patient.
- Les thérapies humanistes, qui se centrent préférentiellement sur le patient en relation avec son environnement. Au sein de ce courant,
l'accent peut être mis sur le corporel, l'émotionnel, le rationnel, le social, en fonction des différentes écoles. La Gestalt-thérapie fait partie de ce courant.
Je me définis comme un thérapeute humaniste, qui met la relation avec le patient au centre de la psychothérapie. Le
travail thérapeutique est un dialogue, un échange, une co-construction progressive qui va éclairer ce qui se passe dans l'ici et maintenant de la rencontre thérapeutique, reflet de ce que vit le
patient dans les autres domaines de son existence. La Gestalt-thérapie constitue ma référence de base, à laquelle je peux adjoindre d'autres approches en fonction de chaque cas
particulier.
Il est important de garder à l'esprit qu'une seule école de thérapie ne peut répondre à l'ensemble des problématiques que les patients
apportent en thérapie. J'ai pu bénéficier, avec le D.U. de Psychothérapie de Lyon, d'une approche intégrative et éclectique, que je mets au service de la spécificité de chaque
patient.
Je prends en charge les adultes, les adolescents, les enfants (la plupart du temps
accompagnés de leurs parents), les couples, les familles.
There are, broadly speaking, three major psychotherapeutic approaches:
-
Psychoanalysis and psychoanalytically inspired therapies, which focus on the patient’s
intrapsychic world. The therapist remains in the background, adopting a stance of “benevolent neutrality” that lets the patient work through their issues. Exchanges are few and mainly take the form
of interpretations offered by the analyst.
-
Cognitive‑behavioural therapies, which focus on behaviour. The patient is guided by the
therapist and practices replacing old behaviours—sources of psychological distress—with new ones that bring relief. The therapist acts somewhat like an expert, offering both a diagnosis and a
treatment suited to the patient’s case.
-
Humanistic therapies, which concentrate primarily on the patient in relation to their
environment. Within this school, emphasis can be placed on the bodily, emotional, rational, or social dimensions, depending on the specific approach. Gestalt therapy is part of this
movement.
I describe myself as a humanistic therapist who places the relationship with
the client at the heart of psychotherapy. The therapeutic work is a dialogue—an exchange, a gradual co‑construction that sheds light on what is happening in the here‑and‑now of the therapeutic
encounter, a mirror of what the client experiences in other areas of life. Gestalt therapy is my primary frame of reference, to which I may add other approaches depending on each individual
case.
It is important to remember that no single school of therapy can address all the issues
clients bring. Thanks to the Integrative and Eclectic Psychotherapy Diploma in Lyon, I draw on a broad range of methods tailored to each person’s specific needs.
I work with adults, adolescents, and
children (usually together with their parents), as well as with couples and families.
La Gestalt est mon approche de référence dans les thérapies humanistes. Elle met l'accent sur ce qui se passe ici et maintenant
dans la relation entre le patient et le thérapeute, elle est attentive à la globalité de l'être. Le patient est accueilli dans toutes ses dimensions : physique, affective, mentale, sociale et
existentielle.
Pour moi, à chaque séance, le patient arrive différent de la séance précédente. Le travail se fait avec un regard neuf, chaque fois, sans
garder de préjugés de la séance précédente, en étant attentif à l'ouverture de tous les "possibles", au moment où se déroule la rencontre.
Le mot Gestalt vient de l'allemand "figure, forme". Fritz Perls et Paul Goodman ont été les principaux créateurs de la Gestalt-thérapie,
dans le courant des années 1950.
Durant les séances, le thérapeute est attentif à la "figure" qui va émerger du fond de ce que le patient amène. Petit à petit, quelque
chose prend sens, dans la rencontre avec le thérapeute.
J'intéragis donc dans cette relation, et n'ai bien évidemment pas les réponses à la place de mon patient. J'aide celui-ci à changer sa
manière d'être au monde, à fluidifier le contact, à oser être de plus en plus lui-même. Il s'agit d'aller vers la nouveauté, d'être dans la pleine conscience de son besoin pour s'ajuster au mieux à
l'environnement.
Gestalt therapy is my reference approach within the humanistic tradition. It highlights what
unfolds here and now in the relationship between client and therapist and attends to the person as a whole. The client is welcomed in all their dimensions — physical,
emotional, mental, social, and existential.
For me, each session finds the client different from the one before. The work is approached
with fresh eyes every time, without clinging to assumptions from the previous meeting, staying open to all the possibilities that can arise in the moment of encounter.
The word Gestalt comes from German and means “figure” or “form.”
Fritz Perls and Paul Goodman were the main creators of Gestalt therapy in the 1950s.
During sessions, the therapist is attentive to the “figure” that emerges from the background
of what the client brings. Little by little, meaning takes shape through the encounter.
I therefore interact within this relationship and, of course, do not
supply answers in the client’s place. I help the client transform their way of being in the world, to make contact more fluid, and to dare to become increasingly themselves. The aim is to move toward
newness, to be fully aware of one’s needs so as to adjust as well as possible to the environment.
L'EMDR, pour Eye Movement Desensitization and Reprocessing (Reprogrammation et Désensibilisation par les Mouvements
Oculaires) est d'abord connue comme la thérapie des traumatismes graves et aisément identifiables.
Vous trouverez sous l'onglet "Pour aller plus loin" un lien vers l'Institut Français d'EMDR, qui vous présentera en détail cette
thérapie.
Car l'EMDR est loin d'être une simple technique, c'est une thérapie à part entière.
Et comme toute thérapie, cela suppose le temps de connaître l'histoire du patient, d'évaluer l'étendue de ses ressources aussi bien que
de ses traumatismes, et d'établir ensemble un plan de traitement détaillé et précis, garant de l'efficacité et de la bonne tolérance de la méthode. Là encore, "primum non nocere" (d'abord ne pas
nuire).
En pratique, il convient donc de prévoir une ou deux séances d'exploration de l'histoire, des besoins et des ressources du patient, puis
une séance consacrée à des éléments de sécurité et au plan de ciblage, et alors seulement pourront débuter les séances de désensibilisation, c'est à dire les séances où se font les mouvements
oculaires rapides, ou une autre forme de stimulation bilatérale alternée, si les mouvements des yeux ne sont pas possibles ou pas souhaités.
Certains patients arrivent avec une demande très ponctuelle d'EMDR, car eux-mêmes ou parfois leurs médecins ont une vision "quasi
chirurgicale" de cette pratique.
Dans la réalité, il en va de l'EMDR comme d'une autre pratique thérapeutique : le temps que cela prendra dépend de multiples facteurs, et
notamment de l'ancienneté et de la sévérité des troubles présentés par le patient.
Pour une présentation détaillée des indications de la thérapie EMDR, cliquez sur le lien ci-dessous :
EMDR - Eye Movement Desensitization and Reprocessing - is best known as a
therapy for severe, readily identifiable trauma.
Under the “Further Information” tab you’ll find a link to the French EMDR Institute, which
presents the method in detail.
EMDR is far from a mere technique; it is a full‑fledged therapy. Like any
therapy, it requires time to learn the client’s history, to assess both resources and traumatic experiences, and to establish a detailed, precise treatment plan—essential for effectiveness and good
tolerance. Here again, primum non nocere (first, do no harm).
In practice, you should expect one or two sessions devoted to exploring the client’s history,
needs, and resources, followed by a session focused on safety elements and target planning. Only then can desensitization sessions begin—that is, the sessions involving rapid eye movements or another
form of alternating bilateral stimulation if eye movements are not possible or desired.
Some patients arrive requesting EMDR for a very specific issue because they - or sometimes
their physicians - have an almost “surgical” view of the method. In reality, EMDR is like any other therapeutic practice: the time it takes depends on many factors, notably the duration and severity
of the client’s difficulties.
For a detailed presentation of EMDR indications, click the link
below.
Cette question est évidemment spécifique à chaque patient. La sévérité du trouble, l'âge, la situation familiale, sociale ou
professionnelle sont autant d'éléments à prendre en compte. Une thérapie avec un enfant ou un adolescent ne ressemble pas à celle d'un adulte, elle est généralement plus courte, et le rythme des
séances peut se révéler beaucoup plus irrégulier.
Je suis attentif au "ni trop, ni trop peu", et la question de l'arrêt de la thérapie se discute la plupart du temps en séance, entre le
patient et le thérapeute. J'accorde une grande importance à la manière dont va se "boucler" le travail de chacun, suivant ses besoins et rythmes propres.
Certains patients éprouvent le besoin d'espacer les séances après un certain temps, avant d'arrêter complètement la thérapie. D'autres
demandent à faire une pause quand une partie des objectifs initiaux est remplie, pour souffler un peu, pour se rassurer sur leur autonomie vis à vis du thérapeute. Il m'arrive aussi de revoir des
patients plusieurs années après la fin de leur première thérapie, pour explorer une autre problématique.
This question is, of course, specific to each patient. The severity of the difficulty, age,
and family, social, or professional situation are all factors to consider. Therapy with a child or teenager is not the same as with an adult : it is usually shorter, and the pace of sessions can be
much more irregular.
I aim for “neither too much nor too little,” and the decision to end therapy is most often
discussed in session between patient and therapist. I place great importance on how each person’s work is “wrapped up,” in line with their own needs and rhythm.
Some patients feel the need to space out sessions after a while before
stopping therapy altogether. Others ask for a break once part of the initial goals has been met - to catch their breath and reassure themselves about their autonomy vis‑à‑vis the therapist. I also
sometimes see patients again several years after finishing a first course of therapy, to explore a different issue.
Nombre de mes collègues thérapeutes appellent leurs patients des "clients" pour ne pas avoir l'impression de les considérer comme des
malades.
Je reste quant à moi fidèle au terme "patient", sans doute à cause de mon héritage médical. Mais ne vous méprenez pas : je ne considère
pas non plus les personnes qui viennent en thérapie comme des malades au sens médical du terme. Je les vois comme des êtres en souffrance psychologique - et parfois psychosomatique - et le terme
"patient" nous rappelle qu'il faut effectivement de la patience pour cheminer sur notre parcours thérapeutique.
Many of my fellow therapists refer to the people they see as “clients,” so they won’t feel as
though they’re treating them as sick.
For my part, I still prefer the word “patient,” probably because of my
medical background. But please don’t misunderstand : I don’t regard those who come to therapy as “ill” in the strictly medical sense. I view them as human beings in psychological - and sometimes
psychosomatic - distress, and the term “patient” reminds us that patience is indeed required as we travel the therapeutic path.