Beaucoup de gens considèrent que la thérapie, cela serait très bien...pour les autres !
Si vous attirez tout le temps le même genre de partenaires - que ce soit dans la vie sentimentale, sociale ou professionnelle, si vous
n'arrivez pas à garder une relation stable, si vous avez l'impression que votre patron ne vous laisse aucun répit et que vous serez bientôt en épuisement professionnel, si vous ne vous en sortez pas
avec l'éducation de vos enfants, si vous avez la sensation de subir votre vie, de n'avoir prise sur rien, si l'avenir vous fait peur ou le passé ne vous lâche pas, si vous ne vous sentez pas reconnu
à votre juste valeur, si tout va trop vite ou trop lentement et que vous vous voyez sombrer, si vous passez toute votre énergie à faire bouger les autres et que vous y perdez toutes vos forces, si
vous souffrez dans votre corps parce que vous bloquez vos émotions, si vous vous sentez en décalage permanent avec votre environnement, alors il est temps de penser à vous, et de vous faire
aider.
Je m'occupe des adultes, des adolescents, des enfants, des couples et des familles, qui peuvent tous bénéficier d'une
thérapie.
En ce qui concerne le travail avec les enfants, j'aime particulièrement observer la dynamique familiale autour d'eux, et j'invite donc
facilement les parents et les frères et soeurs à venir s'exprimer ensemble.
Pour une thérapie de couple, il est important que chacun soit partie prenante dans la démarche.
Je suis attentif aux indications de thérapie en fonction des possibilités de chacun. Thérapie de couple ou individuelle ? Thérapie
familiale ou de couple ? Séances individuelles ou thérapie de groupe ? Toutes ces questions sont abordées en séance.
La psychothérapie s'adresse à toute personne présentant une difficulté existentielle ou relationnelle, passagère ou plus
ancrée.
Il n'existe pas de catalogue exhaustif. Il s'agit de déterminer ensemble - et souvent dès le premier entretien qui est un moment
fondamental du travail thérapeutique - comment les attentes du patient peuvent être prises en charge par le thérapeute.
"Faut-il attendre d'aller mal pour aller mieux ?" demande le psychothérapeute joué par Gérard Jugnot dans le film "Oui,
mais..."
Cette assertion un peu provocatrice a au moins le mérite de nous inviter à ne pas différer indéfiniment le moment où nous pourrions avoir
recours à une aide. Je vois malheureusement beaucoup de personnes qui ont attendu de supporter l'insupportable pour s'autoriser à penser enfin à elles...
Il existe schématiquement trois grands courants psychothérapeutiques :
- La psychanalyse et toutes les thérapies d'inspiration psychanalytique, qui se centrent sur l'intrapsychique du patient. Le thérapeute
est en retrait, dans l'attitude de "neutralité bienveillante" qui permet au patient d'élaborer sa problématique. Les échanges avec le patient sont peu nombreux, principalement sous la forme
d'interprétations de la part du psychanalyste.
- Les thérapies comportementales et cognitives qui se focalisent sur le comportement. Le patient est guidé par le thérapeute, et
s'entraîne à changer ses comportements anciens, source de souffrance psychologique, en de nouveaux comportements qui le libèrent. Le thérapeute exerce un peu à la manière d'un expert qui va proposer
son diagnostic et son traitement adapté au cas que lui soumet son patient.
- Les thérapies humanistes, qui se centrent préférentiellement sur le patient en relation avec son environnement. Au sein de ce courant,
l'accent peut être mis sur le corporel, l'émotionnel, le rationnel, le social, en fonction des différentes écoles. La Gestalt-thérapie fait partie de ce courant.
Je me définis comme un thérapeute humaniste, qui met la relation avec le patient au centre de la psychothérapie. Le
travail thérapeutique est un dialogue, un échange, une co-construction progressive qui va éclairer ce qui se passe dans l'ici et maintenant de la rencontre thérapeutique, reflet de ce que vit le
patient dans les autres domaines de son existence. La Gestalt-thérapie constitue ma référence de base, à laquelle je peux adjoindre d'autres approches en fonction de chaque cas
particulier.
Il est important de garder à l'esprit qu'une seule école de thérapie ne peut répondre à l'ensemble des problématiques que les patients
apportent en thérapie. J'ai pu bénéficier, avec le D.U. de Psychothérapie de Lyon, d'une approche intégrative et éclectique, que je mets au service de la spécificité de chaque
patient.
Je prends en charge les adultes, les adolescents, les enfants (la plupart du temps
accompagnés de leurs parents), les couples, les familles.
La Gestalt est mon approche de référence dans les thérapies humanistes. Elle met l'accent sur ce qui se passe ici et maintenant
dans la relation entre le patient et le thérapeute, elle est attentive à la globalité de l'être. Le patient est accueilli dans toutes ses dimensions : physique, affective, mentale, sociale et
existentielle.
Pour moi, à chaque séance, le patient arrive différent de la séance précédente. Le travail se fait avec un regard neuf, chaque fois, sans
garder de préjugés de la séance précédente, en étant attentif à l'ouverture de tous les "possibles", au moment où se déroule la rencontre.
Le mot Gestalt vient de l'allemand "figure, forme". Fritz Perls et Paul Goodman ont été les principaux créateurs de la Gestalt-thérapie,
dans le courant des années 1950.
Durant les séances, le thérapeute est attentif à la "figure" qui va émerger du fond de ce que le patient amène. Petit à petit, quelque
chose prend sens, dans la rencontre avec le thérapeute.
J'intéragis donc dans cette relation, et n'ai bien évidemment pas les réponses à la place de mon patient. J'aide celui-ci à changer sa
manière d'être au monde, à fluidifier le contact, à oser être de plus en plus lui-même. Il s'agit d'aller vers la nouveauté, d'être dans la pleine conscience de son besoin pour s'ajuster au mieux à
l'environnement.
L'EMDR, pour Eye Movement Desensitization and Reprocessing (Reprogrammation et Désensibilisation par les Mouvements
Oculaires) est d'abord connue comme la thérapie des traumatismes graves et aisément identifiables.
Vous trouverez sous l'onglet "Pour aller plus loin" un lien vers l'Institut Français d'EMDR, qui vous présentera en détail cette
thérapie.
Car l'EMDR est loin d'être une simple technique, c'est une thérapie à part entière.
Et comme toute thérapie, cela suppose le temps de connaître l'histoire du patient, d'évaluer l'étendue de ses ressources aussi bien que
de ses traumatismes, et d'établir ensemble un plan de traitement détaillé et précis, garant de l'efficacité et de la bonne tolérance de la méthode. Là encore, "primum non nocere" (d'abord ne pas
nuire).
En pratique, il convient donc de prévoir une ou deux séances d'exploration de l'histoire, des besoins et des ressources du patient, puis
une séance consacrée à des éléments de sécurité et au plan de ciblage, et alors seulement pourront débuter les séances de désensibilisation, c'est à dire les séances où se font les mouvements
oculaires rapides, ou une autre forme de stimulation bilatérale alternée, si les mouvements des yeux ne sont pas possibles ou pas souhaités.
Certains patients arrivent avec une demande très ponctuelle d'EMDR, car eux-mêmes ou parfois leurs médecins ont une vision "quasi
chirurgicale" de cette pratique.
Dans la réalité, il en va de l'EMDR comme d'une autre pratique thérapeutique : le temps que cela prendra dépend de multiples facteurs, et
notamment de l'ancienneté et de la sévérité des troubles présentés par le patient.
Pour une présentation détaillée des indications de la thérapie EMDR, cliquez sur le lien ci-dessous :
Cette question est évidemment spécifique à chaque patient. La sévérité du trouble, l'âge, la situation familiale, sociale ou
professionnelle sont autant d'éléments à prendre en compte. Une thérapie avec un enfant ou un adolescent ne ressemble pas à celle d'un adulte, elle est généralement plus courte, et le rythme des
séances peut se révéler beaucoup plus irrégulier.
Je suis attentif au "ni trop, ni trop peu", et la question de l'arrêt de la thérapie se discute la plupart du temps en séance, entre le
patient et le thérapeute. J'accorde une grande importance à la manière dont va se "boucler" le travail de chacun, suivant ses besoins et rythmes propres.
Certains patients éprouvent le besoin d'espacer les séances après un certain temps, avant d'arrêter complètement la thérapie. D'autres
demandent à faire une pause quand une partie des objectifs initiaux est remplie, pour souffler un peu, pour se rassurer sur leur autonomie vis à vis du thérapeute. Il m'arrive aussi de revoir des
patients plusieurs années après la fin de leur première thérapie, pour explorer une autre problématique.
Nombre de mes collègues thérapeutes appellent leurs patients des "clients" pour ne pas avoir l'impression de les considérer comme des
malades.
Je reste quant à moi fidèle au terme "patient", sans doute à cause de mon héritage médical. Mais ne vous méprenez pas : je ne considère
pas non plus les personnes qui viennent en thérapie comme des malades au sens médical du terme. Je les vois comme des êtres en souffrance psychologique - et parfois psychosomatique - et le terme
"patient" nous rappelle qu'il faut effectivement de la patience pour cheminer sur notre parcours thérapeutique.